ENTRELACS

Série de 31 photographies argentiques et 2 originaux Polaroid

Ce corpus fait coïncider le moment d’une promenade printanière au sanctuaire des oies blanches de Baie-du-Febvre à un moment de lecture dans mon jardin. À travers les images glanées dans plusieurs lieux différents – images que j’ai réunies ici – se trame un récit où le repli commande l’élan. Le jeu de renversement de certaines images souligne l’idée d’un rapprochement entre le ciel et la terre par la ligne d’horizon, à travers le motif des branches.

Cette exposition à été présentée au Centre d’art Jacques et Michel Auger à Victoriaville en 2018, ainsi qu’à la galerie La Castiglione à Montréal, en 2019.

Cette oeuvre fait partie de la collection de la Caisse de placement et de dépôt du Québec.

 

Suite cinétique 2016-2018Les herbes, La forêt du chevreuil à lunettes, Nous trois, Entrelacs et L’éclaircie.

Depuis le milieu des années 2010, je m’applique à capter de courtes séquences avec un appareil bas de gamme qui peut faire de courts films : le Lomokino. Ce petit boîtier, tout en plastique, permet de tourner de courts films animés sur une bobine 35 mm de 36 poses, de format 24 x 36. L’appareil est actionné par une manivelle qu’on tourne pour contrôler la vitesse de déroulement de la pellicule. Cet appareil produit au final 144 petites images sur la bobine de pellicule 36 poses. Au fil de mes expérimentations avec ce boîtier, je me suis rendu compte que la simulation du déroulement du temps se trouve amplifiée par le fait de présenter le résultat sans animation, en pièces détachées.

Le point d’ancrage de chacune des séries de Suite cinétique est la documentation spécifique d’une promenade effectuée dans un lieu circonscrit. Un champ de graminées pour Les herbes, la lisière d’une forêt pour La forêt du chevreuil à lunettes, une futaie de vinaigriers sur le bord d’un lac pour Entrelacs, et une maison abandonnée près d’une pinède pour L’éclaircie. Les séquences sont parfois présentées dans l’ordre temporel de captation (Les herbes) mais, plus souvent, je m’amuse à déconstruire la temporalité des séquences captées, pour les recomposer en les ponctuant d’images issues de contextes de prise de vues différents.

Revue de presse et textes